La Poudrerie et la Cartouche

19-21 Rue Françis Leray, 44000 Nantes

9483

Programme

CONTEXTE URBAIN ET ENGAGEMENTS DES ACTEURS
Dans ce « quartier des cantinières » des anciennes casernes de Nantes datant du XIXème siècle, le logement social collectif et les maisons pavillonnaires se sont développés en accueillant quelques équipements publics (écoles, église, gendarmerie…), commerces de proximité, un peu de services et du tertiaire, sans toutefois laisser beaucoup de place au monde associatif. Le quartier est en cours de renouvellement avec une restructuration partielle du parc social, à proximité de La Poudrerie.
Cette situation urbaine – très centrée sur le résidentiel – a créé une réelle opportunité de penser un projet de complément de fonctions urbaines d’invitation, de culture, de tissage des publics et d’architecture remarquée aussi.
Cette réflexion – sur l’importation d’un assemblage hybride socio-économique d’habitants, d’artisans et de la culture en petite jauge – est apparue séduisante et opportune pour donner du souffle aux relations habitantes en créant un
pôle d’invitation des voisinés, du grand quartier et au-delà.
Faire démonstration d’un projet hybride de petite dimension, miscible dans ce quartier de faubourg, est un pari.
Construire avec des habitants un projet fertile en projets collectifs a été le support de ce travail au long cours (2 ans) de construction collective des enjeux.
Les objectifs du collectif d’habitants se sont alors progressivement construits et consolidés autour des vocations suivantes :
• Produire une hybridation : Logements – Culture – Artisanat, comme invitation au coeur du quartier.
• Inventer des nouvelles manières d’habiter en requestionnant les règles juridiques et de construction et en invitant les habitants à penser leur logement selon leurs désirs en faisant co-habiter leurs engagements collectifs pour eux et pour le collectif
• Assurer un modèle d’accès économique au logement pour les ménages à faible revenu.
• Démontrer que la culture et le logement peuvent se penser et se réaliser en « marge des marges financières ».
• Mettre en œuvre un nouveau modèle juridique SCIA en assurant la pérennité des engagements grâce au travail collectif sur le Règlement de copropriété et le cahier des charges de la salle culturelle « La Cartouche »
MÉTHODE DE PRODUCTION DE PROJET
C’est dans ce contexte que le projet singulier et d’assemblage d’un groupe d’habitants a été proposé au coeur de ce quartier historique de la ville de faubourg populaire. Ce groupe d’acteurs, en partie issus du mouvement culturel nantais, y voit l’opportunité de créer un lieu hybride composé d’un
espace culturel à la disposition du quartier, d’ateliers, d’ateliers-logement, de logements aux économies ajustées aux capacités d’investissement de chacun.
Pour ce faire, un montage juridique particulier a été réalisé. La société civile immobilière d’attribution « La Poudrerie » (art. 212-1 et suivants du Code de la construction et de l’habitation) a été montée en collaboration avec une étude notariale nantaise. L’objectif est de faire participer très en amont les futurs résident dans la réflexion et la conception du projet et des logements. Cette SCIA doit s’éteindre à la fin de la réalisation de son objet social. La SCIA n’ayant
pas les compétences pour mener à bien une mission de maitrise d’ouvrage, un contrat de maitrise d’ouvrage déléguée a été contracté avec l’architecte.
Afin d’architecturer les assemblages sensibles entre l’Intérêt Général du projet et les domesticités privées, les modalités de modération sont gérées par les rencontres et les processus de prises de décisions spécifiques au principe
Fragment(S) de Ville(S)® décrit en suivant. Sa clef de voute est la méthode de la Tablée® dont le leitmotiv est : « tous les acteurs décideurs au même endroit, au même moment afin de prendre les mêmes accords et d’acter le même relevé
de décisions ». Les membres de l’équipe MOE s’assemblent selon le système classique contractuel et règlementaire épaulée par les experts juridiques.

Concepteurs

  • Culture(S) et Ville
  • IN SITU Architecture

Commune

  • Nantes

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • SCIA La Poudrerie

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2022

Surface(s)

SP 1 053 m²

Coûts

1 618 000 €

Documents

OBJETS DU PROJET ET RÉALISATION
Concernant la notion de qualité d’usage, 60% des logements sont ajustés au mode de vie des habitants qui intègrent des fonctions d’ateliers ou d’espaces en lien au travail culturel ou artisanal. Les 40% restant bénéficient d’une sur-hauteur pour intégrer des bagageries-chambres ou salles de jeux-stockage, voire de chambres gigognes verticales.
Chaque logement est différent, en variations démonstratives. Il est proposé des hybridations de fonctions (séjours-ateliers, ajustables aux mutations programmées des ménages sociologiques très variés) et des adaptabilités
de partitions des espaces. L’objectif est d’assurer une agilité des fonctions en offrant des conditions spatiales et lumineuses de qualité permanentes.
En visant une banalisation du logement abordable porté par la
culture, le modèle juridique, de conception et de commercialisation, se devait d’être innovant. En maintenant un encadrement de garanties ordinaires, le choix a été fait de réduire au maximum les intermédiaires.
PROJET D’EXPÉRIMENTATIONS
En conclusion, penser le logement agile et abordable en s’appuyant sur la Culture dans le quartier a initié un nouveau modèle de production.
Sa méthode collaborative, son économie vigilante et sa structure juridique pensée pour être pérenne, ont permis de réaliser une opération accueillante, pour la découverte ou pour ses évènements culturels, pour faire conversations
publiques. La volonté de mettre en place un modèle reproductible dans la « ville ordinaire » a guidé cette expérience enthousiasmante. Un travail de recherche sur les conditions urbaines variantes, les assemblages de
publics singuliers, l’optimisation des cahiers des charges initiateurs, restent à faire pour permettre une exportation éclairée et facilitée.
LES ACTEURS
Institutions
Ville de Nantes : porteur des intentions politiques / Nantes Métropole Habitat
– Bailleur cédant le foncier : initiation du cahier des charges de consultation et accompagnement au long cours du projet à toutes ces étapes.
Habitants
SCIA « La Poudrerie » MOA – groupe d’habitants : porteur des engagements sociétaux du projet / mobilisation active au long cours du projet / co-conception des espaces / constructeurs partiels des partitions et embellissements des logements et des espaces communs.
Experts
Notaire, Géomètre, Juriste – en accompagnement des inventions de leurs expertises et productions des documents contractuels inscrits dans les actes notariés. Bureaux d’études pour la tenue technique du projet : économie, structure, environnemental et thermique.


Approche environnementale : TRANSITION ÉNERGÉTIQUE, MAITRISE DES COUTS & ÉVOLUTION DES MODES DE VIE
La tenue de la qualité architecturale qui est initiée dans le processus pré-décrit, est en contrôle permanent des Tablées® où les participants ne subissent pas l’influence des intermédiaires « libéraux » traditionnels.
La relation directe entre les acquéreurs et l’architecte a permis la réalisation de ce bâtiment aux fonctions hybrides jusqu’au terme.
En terme de performance environnementale et écologique : pour ces logements traversants et très isolés mise en place de chauffage par énergie renouvelable et poêles à pellets et à bois, matériaux biosourcé en complément de la structure bois primaire. Création de logements abordables et très abordables en auto-construction partielle : prix de revient total des logements entre 1 600€ en auto-construction et 3 200€
livré fini, à l’intérieur de la première couronne des boulevards là où le prix avoisinait les 4 600€. Socialement, le croisement au palier de voisins aux économies très variées (moyen à très modeste se conjugue avec des espaces culturels et ateliers domestiques ou artisanaux à loyers quasiment nul. Libre cours est ainsi garanti aux projets collectifs et de vie sociale.

Bureau(x) d’études : NAONEC (Economiste), ISOCRATE (Fluides), IBA (structure), LBLC (OPC)
Photographe : Jean Dominique Billaud – Nautilus

Groupe scolaire Alice Guy

34 rue Marianne, 44000 Nantes

1517

Programme

École maternelle, primaire et accueil périscolaire comprenant 16 salles de classe, 2 salles de repos, 3 ateliers, 6 salles d’activité, salle de motricité, salle polyvalente, plateau sportif, bibliothèque, restauration, salle informatique, pôle administratif, pôle restauration, hall et préau, jardins pédagogiques et terrasses plantées, 2 cours extérieures distinctes.

Concepteurs

  • Raum

Commune

  • Nantes

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Ville de Nantes

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2022

Surface(s)

3 832 m2 SP + 2 914 m2 espaces extérieurs

Coûts

10,1 M € HT

Documents

Groupe scolaire comprenant 6 classes maternelles, 10 élémentaires, restauration et accueil périscolaire.

La caserne Mellinet est une ancienne emprise militaire transformée en quartier d’habitation par l’aménageur Nantes Métropole Aménagement accompagné par les urbanistes TGTFP et Atelier Georges.
Les contraintes de site sont :
– La proximité avec 2 anciens casernements conservés par les urbanistes pour leur qualité patrimoniale qui induit une emprise réduite ne permettant pas le développement d’une école de plain-pied avec les cours en continuité des salles de classe.
– La légère topographie du site
– Les 2 trames de référence : la trame « historique » de la caserne et la nouvelle trame urbaine du quartier

Le principal enjeu du projet est d’offrir un équipement public intégré au lieu, qui participe pleinement au quartier en mettant en place les conditions de développement de ce nouveau morceau de ville.
Cette capacité d’intégration et d’appropriation de l’architecture passe par la qualité de mise en œuvre du projet, la pérennité de sa matière et la qualité des situations spatiales qu’elle offre.

Plus particulièrement, le projet développe les thématiques :
– Habiter la légère topographie en accentuant le traitement du dénivelé afin d’offrir un RDC bas avec la maternelle en continuité de sa cour et un RDC haut avec l’élémentaire en continuité avec ses espaces extérieurs
– Utiliser cette dissociation altimétrique afin d’offrir un accès autonome aux équipements sportifs et à la salle polyvalente afin de les mettre à disposition du quartier en dehors des heures d’ouverture de l’école.
– Offrir des cours plantées, avec des espaces très différenciés (gradins, surfaces pavées, jardins, espace sportif…)
– Mettre en cohérence les alignements aux 2 trames urbaines (historique et nouvelle).
– Séquencer des situations spatiales très singulières qui caractérisent les espaces : transparences, mise en relation des cours, double hauteurs…
– Mettre en valeur les dispositifs structurels et les matières brutes employées.


Approche environnementale : BEPOS Effinergie 2017, E4C2, RT2012

Labelisé « Bâtiment à énergie positive » et « Bâtiment bas carbone »

Bureau(x) d’études : Phytolab (paysagiste), Batiserf (structure), Choulet (fluides), BMF (économiste), Hédont (acoustique), ECR (environnement & vrd), GC (cuisine), AIA Management (opc)
Photographe : Charles Bouchaïb

Guérande // Maison de Saillé n°01

3 Venelle de la Pie, 44350 Saillé Gurérande

1693

Programme

Maison individuelle neuve en bois, respectueuse de l’environnement, comprenant une grande pièce de vie avec cuisine ouverte, 4 chambres, 1 atelier de peinture, 2 salles d’eau, 1 annexe, et une terrasse extérieure.

Concepteurs

  • Mme Reiss (architecte)
  • Mr Le Rouic (architecte)

Commune

  • Saillé Gurérande

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Mme Aubin

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2022

Surface(s)

surface de plancher : 145 m² terrasse extérieure : 100 m² terrain : 750 m² ​​​​​​​

Coûts

315 000 € HT

Documents

Cette maison se situe dans le cœur historique du village de Saillé (44), à proximité immédiate des marais salants de Guérande. L’insertion du projet dans le paysage a amené les architectes à concevoir une architecture de faible hauteur, créant ainsi une forme unique qui semble avoir été étirée au gré des vents. Faite de bois et de verre, elle a été pensée de façon à ce que les espaces intérieur et extérieur ne forment qu’une seule et même entité.
Le travail de la lumière s’est principalement centré sur la façade sud qui, en étant entièrement vitrée, s’étire sur plus de 23 mètres. Alors qu’en saison froide, l’espace est baigné de soleil, en saison chaude les rayons sont arrêtés par la casquette en zinc.
Le bois est omniprésent : structure, poutres, plafond et sol constituent les éléments de langage de cette architecture écologique. Il dialogue ainsi avec le mur en terre qui, de par sa couleur, son toucher et la réfraction de la chaleur du poêle à bois qu’il émet, participe à donner une note chaleureuse à l’espace du séjour.
La terrasse se définit comme une extension de l’espace intérieur : le seuil filant et l’ouverture aux deux tiers de la baie vitrée du séjour (qui s’étire sur de plus de dix mètres de long) permettent aux usagers de profiter d’une sensation spatiale décuplée, où espace, lumière et nature entrent en osmose. Cette projection visuelle est accentuée par le jeu des poutres et du plafond en bois qui traversent les pièces et se prolongent vers l’extérieur sans marquer d’arrêt.
Le choix de matériaux écologiques, biosourcés et d’origine locale, a permis de maximiser le confort thermique : les variations de chaleur sont contenues par les isolants en fibre et laine de bois situés à l’intérieur des murs et du plafond.
L’ensemble du projet a été guidé par une approche respectueuse de l’environnement alliant trois principes que sont le local, l’éthique et le durable. L’architecture proposée offre ainsi des sensations et un confort spatial de qualité, liés à la conception d’un espace clair, lumineux, baigné de soleil, et bénéficiant d’un rapport privilégié à la nature.


Approche environnementale : L’ensemble du projet a été guidé par une approche respectueuse de l’environnement alliant trois principes que sont le local, l’éthique et le durable. Cela influence le projet aussi bien sur l’architecture (emprise au sol, ensoleillement,
hauteur, etc.), que sur le choix des matériaux (provenance, empreinte carbone liée au transport et à la transformation du
produit), ou encore, la sélection des entreprises de construction (savoir-faire régionaux, spécialiste du bois, mur en terre, isolant en bois, etc.).
Une attention particulière a été portée sur l’insertion paysagère de cette maison en bois, en favorisant une faible hauteur du bâti, la discrétion des formes, le choix de lignes simples et épurées pour un dialogue habile avec l’ancien, et l’emploi de matériaux naturels aux teintes douces et discrètes.
Le projet se caractérise également par l’emploi de matériaux écologiques, biosourcés et d’origine locale. Le choix de matériaux écologiques, c’est-à-dire qui soient compostables et/ou réutilisables à l’infini, participe en ce sens à la conception d’une architecture qui tende vers une empreinte écologique neutre.
C’est un projet qui est à 80% Cradle to Cradle.

Bureau(x) d’études : Bois et Paille Ingénierie
Photographe : Pierre Baelen

Eau et Paysage – Des coteaux à la Loire

La chaussée Robert, 44610 Indre - La Montagne

1906

Programme

La démarche « Eau et paysages » a été initiée en 2014 par le Pôle métropolitain Nantes Saint-Nazaire, elle a pour ambition de révéler et rendre accessible aux promeneurs plusieurs lieux de nature, témoins de la richesse et de la diversité des paysages du territoire.
Le cheminement reliant les coteaux de La Montagne à La Loire à Indret intègre cette démarche et apporte une réponse à l’engagement métropolitain n°3 « améliorer les cheminements piétons pour faciliter l‘accès à la Loire » suite au grand débat citoyen «Nantes, la Loire et nous » de 2015.

L’objectif ici est de restaurer un sentier à forte valeur patrimoniale – historique, paysagère et naturelle – tout en respectant la richesse et la sensibilité environnementale du site. Le sentier se déroule sur un linéaire d’environ 1,5 km, entre les coteaux de La Montagne et le bac de Loire à Indret, avec :
• l’aménagement d’un point de vue vers les prairies de Loire depuis le haut du coteau de La Montagne, à l’arrière de l’école Jules Verne ;
• la rénovation des deux passerelles piétonnes : le pont de la Roche Ballue (le « pont chinois ») et le pont de la Rondeau ;
• le réaménagement de la Chaussée de Robert entre le double alignement de platanes : une partie en promenade bois sur pilotis et l’autre empierrée ;
• la création d’une halte face à la Loire, au niveau du bac d’Indret, avec l’implantation d’un mobilier singulier/monumental;
• une signalétique « Eau et paysages » avec des panneaux pédagogiques qui jalonneront le parcours entre le Château d’Aux à La Montagne et la Loire.

Concepteurs

  • Biotope
  • Città urbanisme&paysage
  • Tugec ingenierie

Commune

  • Indre - La Montagne

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Nantes Métropole / Ville de la Montagne / Ville d'Indre

Thèmes

  • Aménagement

Année de réalisation

2021

Surface(s)

1500ml

Coûts

LOT 1 : Aménagement paysager - 534k€HT (2020)LOT 2 : Réhabilitation de deux passerelles 273k€ HT (2020)LOT 3 : Promenade bois 212 k€ HT (2020)

Documents

Sur le territoire de Nantes Métropole, entre La Montagne et I’ancienne île d’Indret, un sentier en partie disparu de 1,5 km a été réaménagé pour relier les coteaux à la Loire et permettre les randonnées à travers les prairies humides et la chaussée de Robert. Il s’agissait de restaurer un sentier à forte valeur historique et patrimoniale tout en respectant et valorisant les qualités paysagères et naturelles du site. En partant du château d’Aux culminant à 35 m sur les coteaux de Loire, le promeneur peut désormais descendre dans l’ancien bras principal de la Loire afin de franchir l’étier et les prairies humides grâce à un pont reconstruit et un long passage en bois sur pilotis. Il peut parcourir la chaussée empierrée et ses 140 platanes avant de franchir le nouveau pont de la Rondeau et atteindre l’ancienne île d’Indret. Ce parcours d’environ 1,5 km a été doté d’un bélvédère sur le coteau et d’une halte en bord de Loire avec une banquette monumentale. Le site du coteau est mis en scène en valorisant sa géographie et les éléments en présence. La rénovation d’un mur de soutènement permet d’ouvrir la vue. Il est proposé au promeneur de descendre vers ce point de vue remarquable sur la Loire à travers un emmarchement enherbé qui guide la vue et met en scène la déambulation. Deux arbres tiges sont plantés pour former une fenêtre naturelle sur les grands paysages de la plaine de Loire. Le muret de soutènement est dégagé en partie du roncier pour donner accès aux visiteurs jusqu’en limite et ressentir la position dominante. Le sol est pavé de manière rustique avec des joints enherbés. Deux banquettes maçonnées et des tables de pique-nique complètent le dispositif pour s’asseoir et prendre le temps d’une pause avant de poursuivre la balade. En contre-bas du coteau, 300 mètres de prairie humide mènent à Indret et la Loire. Pour les franchir, deux passerelles ont été réhabilitées : en mauvais état, le pont chinois a été intégralement reconstruit tandis que le pont de la Rondeau a vu son tablier et ses garde-corps remplacés. Sur les prairies humides, inondables au gré des marées ou des intempéries, 280 mètres linéaires de platelage en bois ont été posés sur pilotis, pour permettre au promeneur de passer du pont chinois à la chaussée de Robert. En bord de Loire, la ligne conductrice du projet « Eau et paysages » est de proposer au promeneur des lieux atypiques offrant de nouvelles vues sur l’estuaire et son arrière-pays. Cela répond notamment aux demandes formulées par les habitants pendant le Grand débat « Nantes, la Loire et nous ». Ici, sur l’ancienne île d’Indret, une micro-station d’observation a été aménagée au bord du fleuve. Une longue banquette monochrome de couleur sable se développe dans l’épaisseur du terrain en pente douce de la berge. Sa forme sinueuse évoque les méandres du fleuve. Elle démultiplie les positions pour observer le grand paysage, orienté notamment vers Indre sur l’autre rive. Son épaisseur est variable pour multiplier les possibilités d’appropriation. Tout au long du parcours, un travail sélectif de suppression d’espèces invasives ou exotiques au profit de sujets endémiques a été mené, permettant de créer de nouveaux espaces ou de révéler certains aménagements passés.


Approche environnementale : Le projet s’inscrit dans des milieux de bords de Loire, particulièrement riches et sensibles écologiquement. Sa conception et sa réalisation répondent à la séquence « Eviter-Réduire-Compenser » afin d’éviter ou limiter les impacts sur les milieux et les espèces. Pour cela, les écologues de Biotope sont intervenus en amont sur le choix du tracé (ERC) et pendant les travaux pour suivre la réalisation des travaux et accompagner les entreprises (platelage de protection des prairies pour l’accès au site, techniques adaptées de suppressions des espèces invasives ou visant leur non prolifération durant les travaux, protection des espèces protégées (Angélique des Estuaires). L’organisation du chantier a été réalisée des périodes bien définies et les plus courtes possibles pour respecter les habitats en présence et les modes constructifs ont été adaptés pour limiter les impacts durant les travaux (préfabrication, matériaux naturels et simples à mettre en œuvre…) .

Bureau(x) d’études : CIM Structure
Photographe : Emilie Gravoueille

Les Champs Libres

Rue Jane Misme, 44200 Nantes

1655

Programme

19 logements biosourcés en démarche participative
Une construction bois-paille en logement social et abordable

Concepteurs

  • TICA architectes & urbanistes mandataires ; CAMPO paysagiste

Commune

  • Nantes

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Maison Familiale de Loire-Atlantique (MFLA) ; Atlantique Habitations (AH)

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2021

Surface(s)

- Parcelles : 11 567 m2- Emprise projet : 4 185 m2- Espace construit couvert : 1 420 m2 (dont 153 m2 d’espaces mututalisés) - Espace libre : 2 754 m2- Surface végétalisée : 1 753 m2 - Stationnements extérieurs : 425 m2

Coûts

2 525 490,51 € HT (coût construction + aménagements extérieurs)

Documents

« Les Champs Libres » est un projet participatif de logements en accession abordable et locatifs sociaux qui s’inscrit dans une dynamique lancée par la métropole Nantaise. L’objectif est de soutenir la construction environnementale au travers de solutions constructives et de matériaux innovants. Les ateliers ont donné naissance à un village composé de 5 entités bâties allant de la maison patio au micro collectif avec des espaces partagés comme la buanderie, le séchoir et la terrasse commune. Chaque habitant a pu personnaliser son aménagement exprimant ainsi la diversité des modes d’habiter.


Approche environnementale : L’objectif est de mettre au cœur du processus architectural les habitants dans l’émergence du projet. Le besoin de nature a permis de conserver la quasi-totalité des arbres existants pour offrir un écrin végétal qualitatif. Les jardins communs sont principalement composés d’arbres fruitiers et de baies comestibles. Le projet respecte la réglementation RT2012-10% et il atteint le niveau 2 de matériaux biosourcés. Les habitants se sont engagés auprès de la ville à diminuer de façon significative leurs déchets et le nombre de bacs utilisés a été diminué par rapport à la norme en vigueur.

Bureau(x) d’études : SISBA ; INGELIGNO ; AIREO ; NAONEC ; CERAMIDE ; SYMBIANCE
Photographe : Emilie Gravoueille (EG) ; MFLA (GHT)

La maison autour de l’arbre

Les Mortiers, 44810 Héric

1431

Programme

Construction d’une maison individuelle

Concepteurs

  • Figura

Commune

  • Héric

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Privée

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2021

Surface(s)

76 m2

Coûts

Viabilisation et assainissement : 19 000€HTConstruction : 139 000€HT

Documents

La maison prend place dans un hameau rural en périphérie de Nantes. La volonté de préservation des terres agricoles, conjuguée à la forte croissance démographique, a mené à une forte densification du hameau. Les grands jardins ont été divisés, créant dans leur profondeur de nombreuses parcelles. Des maisons neuves ont pris place sur ces terrains, mettant en oeuvre une esthétique commune, celle du pavillonnaire : toiture plate et double pans ardoises, enduit au diverses couleurs, menuiseries aluminium et volets roulants. Egalement issue d’une division parcellaire, la maison autour de l’arbre s’installe en second rideau. Dans cette nouvelle partition rurale, la maison se vêtit des mêmes codes architecturaux que les pavillons voisins. Simplicité géométrique, enduits et toiture plate. Les pavillons se regardent au travers des champs et des grands chênes.

La maison autour de l’arbre est composée de trois volumes, dont le jeu de composition vient entourer un grand Liquidambar. Les trois volumes offrent trois programmes distincts : les communs, la distribution et les espaces privés. Leur organisation, en forme de L, induit trois façades : La façade d’entrée offre des lignes simples, héritées de la composition volumétrique ; la façade des espaces privés s’ouvre sur les prés par une suite régulière de fenêtres ; autour de l’arbre, les façades aux hauteurs irrégulières entourent un espace de terrasse s’inscrivant dans le prolongement de l’espace habité.

Dans un soucis de rationalité esthétique et économique, les matériaux employés dans la construction ont été laissés bruts. La structure, en maçonnerie traditionnelle, se laisse entrevoir dans le séjour par l’expression d’une poutre en béton banché. La charpente, en épicéa, est apparente dans l’ensemble de la maison. La chape, poncée et vernie constitue l’ensemble des sols. La gaine rigide en aluminium, expression du fonctionnement technique de la maison, traverse l’espace du séjour. La façade s’exprime avec simplicité, vêtue d’un enduit blanc et de menuiseries en aluminium anodisé. La pose des baies fixes et des porte-fenêtres verticales est au nu extérieur de la maçonnerie, permettant à l’espace intérieur d’être au plus près du jardin.


Approche environnementale : RT2012
Réduction maximale des ouvrages de second oeuvre : pas de sol fini, pas de faux-plafond

Bureau(x) d’études : Ascia ; Kalegos
Photographe : Arthur Crestani, Figura

Restaurant scolaire « La Grimandise »

4 rue Auguste Pasgrimaud, 44170 La Grigonnais

1504

Programme

Construction d’un restaurant scolaire et d’une cuisine de production, conçus pour 225 repas quotidiens.
Un espace avec 2 salles à manger pour les élèves de maternelle et d’élémentaire, un préau, une zone cuisine et des locaux techniques, une zone d’accueil et des sanitaires ainsi que les aménagements extérieurs, cours et jardin clos.

Concepteurs

  • Faber - architectes

Commune

  • La Grigonnais

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Commune de La Grigonnais

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2021

Surface(s)

590 m² SDP

Coûts

1 507 000 € HT

Documents

« La Grimandise », nouvel équipement de restauration scolaire, vient s’implanter en frange urbaine, en position de vigie sur le paysage largement ouvert sur la campagne. A proximité immédiate des autres équipements de la commune, mairie, bibliothèque, salle festive, école publique et ALSH, il vient faire transition entre le bâti ancien et traditionnel du centre-bourg et les zones urbaines de logements en construction au sud du site. Le choix de positionnement du bâtiment à l’est permet de préserver le paysage et de conforter la perception de l’église depuis le bas et la future coulée verte.
Ce bâtiment s’inscrit dans une démarche de Haute Qualité Environnementale avec l’utilisation de matériaux biosourcés et locaux. L’accent est également mis sur le confort visuel et thermique des usagers. Cette démarche fait écho aux volontés de la commune de proposer aux enfants des repas quotidiens de qualité (produits biologiques) cuisinés sur place.
L’association de bois, de béton et d’ardoise donne une écriture architecturale contemporaine qui participe à l’intégration durable du bâtiment dans son environnement. Le socle en béton vient compenser une topographie avec un fort dénivelé entre la cour du périscolaire et le terrain en contrebas. Les élévations sont composées de deux volumes : un premier en béton à l’apparence du socle accueillant les cuisines (volumes humides) et un deuxième au volume traditionnel accueillant les salles à manger des enfants. Les écoliers de la maternelle sont servis à table tandis que les élèves de l’élémentaire utilisent un self-service situé au cœur de la salle de restauration. Il sert de séparation entre les deux espaces de la maternelle et de l’élémentaire. Les espaces intérieurs traversant se projettent en belvédère sur le paysage rural offrant une vue agréable aux enfants et au personnel.


Approche environnementale : L’ensemble s’inscrit dans une démarche de labellisation de Bâtiment Bas Carbone ; la construction atteint un niveau de performance énergétique BEPOS E3C2 / 31,6 kWhep/m2. an.
L’utilisation de matériaux biosourcés est mise en avant et valorisée. Ils sont placés selon la destination des locaux. Les locaux humides sont traités de manière conventionnelle, notamment les cuisines.
• Construction ossature bois : bardage bois douglas purgé d’aubier non traité.
• Couvertures végétalisées sur les toitures étanchées pour la temporisation des eaux pluviales.
• Enveloppe extérieure en ardoises naturelles.
• Socle technique et élévations cuisines en béton armé.
• Isolation thermique par remplissage en bottes de paille de 37 x 47 cm pour les murs périphériques, permettant une bonne inertie et un bon déphasage ; isolation complémentaire en laine de bois pour les doublages.
• Matériaux de second œuvre biosourcés, brises soleil en bois, intérieurs bois massifs, plafonds et habillages en fibres de bois compressées, colles labellisées, peintures 100 % écologiques à base d’algues (Algo).
• Production de chaleur biomasse centralisée, chaufferie communale.
• Ventilation double flux. Les volumes traversants permettent une ventilation naturelle des salles à manger en période estivale.

Financement :
Public

Bureau(x) d’études : Fluides : Gefi Ingénierie, Structure : ABI Structures, Acoustique : Groupe GAMBA Ex SERDB

Rôles : faber : architecte mandataire, économie de la construction-OPC


Photographe : Môst Photographie

Pôle Multi-accueil – Petite enfance

RUE PIERRE MENDES FRANCE, 44640 Saint-Jean-de-Boiseau

1333

Programme

Conception d’un pôle multi-accueil de 24 places et d’un espace RAM (Relais assistant.e.s maternel.le.s).

Concepteurs

  • Jba (Architecte-économie)

Commune

  • Saint-Jean-de-Boiseau

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Ville de Saint-Jean-de-Boiseau

Thèmes

  • Aménagement

Année de réalisation

2022

Surface(s)

S.H.A.B. : 400 m² - SP : 370 m²

Coûts

1 126 100 € HT

Documents

Le multi-accueil s’implante en centre-bourg de Saint Jean de Boiseau, au cœur d’un îlot très hétérogène composé de pavillons d’habitation individuels et d’équipements existants formant un petit pôle actif autour de l’éducation et des loisirs : l’école maternelle, le gymnase et leur parking.
Il s’agit donc de composer avec ce paysage ordinaire, de concevoir une entité à la fois autonome dans son fonctionnement et répondant à un environnement déjà bien constitué, tout en anticipant ses potentialités d’extension future.
Le multi-accueil de Saint Jean de Boiseau est conçu comme un objet architectural sculpté par son contexte. Sa forme en étoile répond aux lignes de force des existants. Ce jeu d’avancées et de reculs génère à l’intérieur, un cœur de bâtiment qui rassemble et distribue dans les ailes les différents espaces et au-dehors, des espaces extérieurs enveloppant et sécurisant pour les enfants, mais aussi se distanciant des fonds de jardin des maisons individuelles à l’Est.
L’image architecturale recherchée est celle d’un volume uni, où façades et couverture constituent une seule enveloppe, une seule matière. La finesse des débords de toit et les toitures en pente douce évoquent les bâtiments alentour ou rappellent l’imaginaire de l’enfance autour de la « cabane en bois », tout en affirmant une écriture contemporaine.
L’architecture du multi-accueil développe un vocabulaire qui joue avec les notions d’ouverture et de fermeture, de filtre et de transparence. Depuis l’extérieur, les variations d’opacité de la clairevoie en bois filtrent les regards et garantissent la tranquillité des usagers. A l’intérieur, les espaces de vie sont pensés à hauteur d’enfant : le bâtiment de plain-pied facilite les déplacements, le mobilier est dessiné de manière à être facilement préhensible et adapté au quotidien des enfants et des assistantes maternelles, les allèges des baies sur le jardin sont abaissées pour permettre aux petits de s’y asseoir et de voir dehors.


Approche environnementale : Le bâtiment est construit en mur en ossature bois isolé et revêtu d’un bardage bois à l’opacité variable selon qu’il passe devant le vitrage ou non. Le bardage bois constitué de lames de différentes largeurs est en douglas pré-grisé pour assurer sa tenue dans le temps. La toiture est recouverte d’une membrane d’étanchéité avec des chéneaux encastrés et invisibles. Elle est ensuite revêtue du même bardage pré-grisé.

Bureau(x) d’études : IBA (Structure – Fluides), ECMS (OPC)
Photographe : Juan Cardona

Ancienne manufacture réhabilitée en Bureaux

3 Rue Lavoisier, 44100 Nantes

1451

Programme

Réhabilitation d’une manufacture en bureaux rue Lavoisier à Nantes (One point, salle de bien-être/sportive, ateliers, salles de réunions, bureaux individuels, open space, espaces de productions, espace détente, bibliothèque, FabLab, rooftop).

Concepteurs

  • Jba (Architecte-économie)

Commune

  • Nantes

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • BATI NANTES

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2021

Surface(s)

SP : 2911 m²

Coûts

7 100 000 € HT

Documents

CONTRAINTES DU SITE :
Les caractéristiques urbaines et architecturales du site font sa complexité mais aussi sa richesse. Le bâtiment étant inscrit au patrimoine nantais, ses façades sur la rue devaient conserver leur aspect général d’origine : patrimoine industriel de grande qualité témoignant du passé faubourien de ce quartier proche des bords de Loire et de l’ancienne gare maritime.
Les très nombreuses différences de niveau du bâtiment d’origine ont compliqué la conception de sa réhabilitation mais leur conservation a permis de sauvegarder la singularité des lieux : des perspectives qui se renouvellent sans cesse, plongées, contre-plongées, effets de belvédères, offrant une multiplicité de vues intérieures.
Sa localisation en cœur de ville a complexifié l’accès au chantier mais se révèle être aussi un atout indéniable pour abriter une jeune entreprise ambitieuse qui a besoin d’une adresse remarquable, facilement accessible, et dont le rayonnement dépassera celui du quartier.
IDEE FORTE DU PROJET ET SES PRINCIPALES DECLINAISONS:
Le plan tripartite du bâtiment d’origine est conservé et valorisé: deux nefs latérales et une centrale dont la charpente métallique soutient une verrière qui éclaire généreusement l’ensemble des niveaux. Cet atrium monumental fait la singularité du bâtiment et rassemble les intentions du projet : magnifier ce volume intérieur, profiter de l’apport de lumière indirecte propice aux usages de bureau.
Dès le porche d’entrée, la découverte de l’atrium est progressivement mise en scène. La cour intérieure joue un rôle d’intermédiaire entre la rue et les bureaux : garer son vélo, être accueilli, téléphoner protégé des intempéries… La finesse de l’ouvrage de serrurerie métallique qui clôt les ouvertures sur la rue assure de la lumière naturelle et des vues jusque dans la salle de réunion à l’étage.
A rez-de-chaussée l’atrium est polyvalent, il distribue les différents espaces et services (cafétéria, détente, sport…). Les étages sont davantage isolés de l’atrium, mis à distance par une coursive, pour garantir le calme dans les bureaux. Différents types d’espaces de travail sont développés : grandes salles de réunion plénière, petites salles de groupes, bureaux individuels, espaces de travail collectif, alcôves pour téléphoner etc… Nombreuses sont les vues sur l’atrium depuis les espaces de travail, apportant lumière et sensation d’espace. La reconstruction de l’attique permet d’ouvrir un rooftop, offrant des vues imprenables sur les toits nantais.
Allier conservation patrimoniale et écriture contemporaine
La qualité des matériaux d’origine anoblit la facture industrielle du bâtiment historique. Soubassement et chainage en pierres de taille (calcaire), larges baies et leurs particularités (œil de bœufs, arches en anse de panier), régularité et symétrie de la trame des ouvertures sont revalorisés par une rénovation au plus proche de l’origine. A la pierre est associé un matériau contemporain, le métal, dont la teinte sombre rehausse la clarté du calcaire. La simplicité contemporaine des encadrements métalliques habillant les tableaux des baies existantes s’associe parfaitement avec la sobriété de la façade d’origine. La silhouette de l’attique est conservée et retraduite en zinc à joints debout verticaux, assumant sa modernité.
SYSTEME DE CONSTRUCTION ET MATERIAUX UTILISES:
Une analyse structurelle du bâtiment existant a conclu que la structure de ce bâtiment, abandonné depuis de nombreuses années, avait été fortement endommagée par des infiltrations. Il n’a pas été possible de conserver la structure existante. Seules les façades classées au patrimoine nantais ont été conservées. L’ensemble des fondations, structures horizontales et verticales, a été reconstruit en béton armé, assurant la stabilité des façades existantes. Seul l’attique a été construit en structure et charpente bois, le tout revêtu de zinc sombre.
Les encadrements des fenêtres en pierres de taille sont rénovés et leurs tableaux habillés d’un cadre métallique sombre, donnant à lire l’épaisseur des murs existants.
L’imposante porte cochère fait l’objet d’un ouvrage de serrurerie dont le dynamisme du dessin apporte une touche contemporaine.
L’ancienne cheminée d’usine en brique est conservée, constituant un signal fort depuis le quartier et accentuant la visibilité du site tout en rappelant son origine industrielle.


Financement :
Privé

Bureau(x) d’études : Archimage (Architecte d’intérieur), Legendre (Entreprise générale), Tual, IBA
Photographe : François Dantart

îlot Francas

Rue de la Tour d'Auvergne, 44000 Nantes

1328

Programme

Construction de 26 logements et 2 locaux d’activités.

Concepteurs

  • THE architectes

Commune

  • Nantes

Maître(s) d'ouvrage(s)

  • Lamotte constructeur

Thèmes

  • Architecture

Année de réalisation

2022

Surface(s)

1 787 m²

Coûts

3 900 000 €

Documents

A quelques mètres de l’école d’architecture de Nantes, la volumétrie de cet ensemble résidentiel évoque autant les immeubles faubouriens que la silhouette en sheds des anciennes usines ALSTOM transformées progressivement en nouveau quartier de la création.

En proposant un projet aux lignes simples, des qualités d’usage supplémentaires ont pu être imaginées, tant à l’intérieur des logements, où des mezzanines offrent aux occupants un espace en plus, qu’à l’extérieur où la distribution des logements se fait par de larges coursives appropriables.

Les fenêtres pensées pour participer à la qualité du logement, sont posées au nu extérieur tels de véritables meubles ouverts sur la ville et offrent sur leurs rebords une tablette ou une assise appropriable à loisir par les occupants.


Bureau(x) d’études : Exe économie, Serba structure, Solab fluides
Photographe : Juan Cardona